© MP Média - Studio Mir
 © Christelle Bioré
 © Vendôme Tourisme
 © MP Média - Studio Mir
 © Vendôme Tourisme
 © Vendôme Tourisme
1/7

Parcours Culture, nature et art de vivre (vélo et marche à pied)

Mode de déplacement
À vélo, À pied
Durée du voyage
Une journée
Difficulté
Moyenne
Trôo est le point de départ de ce parcours. Ce petit village niché sur les bords du Loir a du caractère (classé petite cité de caractère) ! Son passé médiéval a laissé des traces et les dizaines d'habitations troglodytiques réparties sur quatre étages à flanc de coteau lui donnent une dimension unique et pittoresque...

Avant d'arriver à Lavardin, autre village de caractère de la vallée du Loir (classé parmi les plus beaux villages de France), un paysage ponctué par de belles propriétés s'offrira à votre regard.
A Lavardin, vous quitterez le vélo pour arpenter plus confortablement les rues et les ruelles de cette pépite de la vallée du Loir avant de rejoindre la cave troglodytique où vous prendrez votre pique-nique ou le déjeuner à réserver auprès de notre partenaire "De ma cuisine" (voir dans la rubrique "en savoir plus sur ce prix").

Après le déjeuner, vous reprendrez la route pour Sasnières et son jardin remarquable. Vous découvrirez ce jardin façonné avec goût par Rosamée Henrion et vous pourrez reprendre des forces au salon de thé afin d'affronter la fin du parcours qui vous ramènera à Trôo, en toute sérénité..
Les conseillers prêt à vous accompagner
Mario, votre conseiller Loir Découvertes s'occupe de tout, laissez-vous guider et réservez une expérience sur-mesure !
De
53
à
58€
/pers.

Programme complet

22 étapes
 © Christelle Bioré

Bienvenue à Trôo !

2 min
À vélo
476 m
 © Ministère de la Culture

Maladrerie Sainte-Catherine

Élevée à la fin du 12ème siècle, ses 21 mètres de long sont parés d’élégantes arcatures qui rappellent celles du clocher de la collégiale.Elle était située à l’extérieur des remparts du village, près de la porte et de la fontaine du même nom pour ne pas que les malades entrent dans le village. Elle est de style roman et possédait une chapelle dédiée à Sainte-Catherine dont on peut voir encore dans la façade Est du monument subsistant, la fenêtre ogivale qui est seulement du 13ème siècle. C'est dans cette chapelle que les cérémonies étaient effectuées.La Maladrerie ou Hôtel-Dieu accueillait les pèlerins qui se rendaient à St. Martin de Tours, à St. Jacques de Compostelle mais aussi les pèlerinages locaux. L’Hôtel-Dieu subsista comme hôpital jusqu’en 1700 où deux lits furent attribués aux Troiens dans l’hôpital de Montoire ensuite.Ce qui restait de la Maladrerie fut vendu en 1792 pour 40 livres. En 1882, un maréchal-ferrant avait établi sa forge. Elle a été classée monument historique en 1889 pour en sauver les ruines. Une association a permis d’en restaurer la façade en 2005.
13 min
À vélo
2.1 km

Château de Chalay

Si vous regardez sur votre gauche, un joli château se dessine dans le paysage, il s'agit du château de Chalay.Ce château n'est pas une propriété banale. La façade du XVIIIe siècle de ce magnifique château est flanquée de deux tours dont la construction remonte au XIVe siècle. Le fronton et son horloge datent quant à eux du XIXe siècle. Dans la chapelle du XIXe siècle se trouve le tombeau du Général de Marescot, grand officier de l'Empire, premier inspecteur général du Génie, directeur des fortifications, et pair de France. Le domaine compte également un site troglodytique.
30 min
À vélo
5.8 km
 © Laurence Mary

L'église Saint-Laurent

L'église a été construite sur la grande place de Montoire à la fin du XVe siècle. A peine construite, elle fut entièrement détruite par un incendie en 1567. Elle a connu depuis plusieurs remaniements : sa sacristie en 1804, son chœur en 1868 et sa nef fut rebâtie et agrandie en 1907 dans le style du XVe siècle.
1 min
À vélo
231 m
 © Musikenfête

Musikenfête - Musée des cultures du Monde

Sur votre gauche, vous avez devant vous Musikenfête. Prolongement logique du Festival de Montoire, l’un des plus prestigieux festivals européens, le Musée Spectacle s’épanouit dans un bâtiment du XVe siècle magnifiquement rénové.Toute la collection a été acquise auprès des ensembles ayant participé aux différents festivals depuis 1973, ou offerte par de généreux donateurs, français et étrangers.Plus de 500 pièces sont mises en scène de façon féérique par André Bride et son équipe (Grande Galerie du Muséum d’Histoire Naturelle à Paris, Grand Parcours du Puy du Fou…) :une collection rassemblant près de 600 instruments du monde entier;un espace magique « La Nef Musicale », où les visiteurs sont invités à jouer sur 5 instruments surdimensionnés, créés par Robert Hébrard (musicien-luthier français);une fresque géante réalisée par Isa Kabini, artiste du peuple n’débélé d’Afrique du Sud. C’est la seule œuvre de ce peuple que l’on puisse voir hors de l’Afrique du Sudun steel band mécanisé d’une façon originale par Pierre Bastien (musicien français) et crée spécialement pour le musée;un « Grenier Planétaire » où les instruments sont classés par aires géographiques et où il est possible d’apprécier les musiques du monde avec casques et vidéos.Plus d'informations sur Vendôme Tourisme (www.vendome-tourisme.fr).
8 min
À vélo
2.1 km

Stop ! On échange le vélo contre la marche à pied !

Bienvenue à Lavardin !Depuis le bas du village avec son pont gothique et sa vue imprenable sur le paysage environnant, en passant par ses rues qui abritent un élégant mélange de maisons troglodytiques, de demeures gothiques et de trésors de la Renaissance, au sentier de la « Rotte aux biques » qui s'étale comme un ruban à flanc de coteau pour vous offrir une vue panoramique sur le village et la vallée du Loir, Lavardin saura vous émerveiller !Les hauteurs qui couronnent le village offrent des vues plongeantes à couper le souffle, elles vous invitent à contempler les maisons aux toits de tuiles rouges et les ruelles sinueuses, dans une nature préservée.Bref, Lavardin regorge de trésors dont il faut prendre le temps de les découvrir.
< 1 min
À vélo
78 m
 © Corinne Gontier - Vendôme Tourisme

Le pont gothique

D'ici, admirez la vue panoramique sur le pont gothique avec en arrière-plan le village de Lavardin et sa forteresse médiévale !Le pont de Lavardin a été construit à la fin du XIIème siècle ou au début du XIIIème siècle. Long de 56 mètres, il repose sur huit arches dont cinq ont conservé leur forme en tiers-point, les trois autres plus modernes étant détruites en 1870 par l'armée et reconstruites en plein cintre.En amont, le pont est équipé d'avant becs qui datent vraisemblablement du XVème siècle et fendent le courant et diminuent sa poussée.Comme beaucoup de ponts de cette importance il devait être pourvu d'un poste de péage refuge, il devait se trouver au milieu du pont sur l'arche batelière disparue aujourd'hui.
3 min
À pied
275 m

Le Prieuré Saint-Genest

Le Prieuré Saint Genest, devenu aujourd’hui la mairie de Lavardin, est un monument classé.Le bâtiment où la mairie tient ses assises, fit office jusqu'en 1949, de presbytère. Situé en face de l'Eglise Saint-Genest, son origine remonte au XIIe siècle.Long de 11 mètres et large de 5.70 mètres, aux murs épais de plus d'un mètre, le bâtiment était de style roman. Mais à la fin du XIIIe siècle, le prieuré subit des transformations, deux étages superposés de voûtes d'ogives et d'autres bâtiments aujourd'hui disparus sont construits. Au rez-de-chaussée, on remarque des ogives délicates qui ornent le plafond tandis que sur le mur du fond deux fenêtres romanes ont été murées.Au premier étage, la grande salle servant maintenant de salle des fêtes, comprend deux travées voûtées d'ogives. Elle était auparavant divisée par un mur car c'était la résidence du prieur-curé. Depuis que le presbytère est devenu mairie, le mur a été supprimé permettant de retrouver et d'admirer la salle dans son ensemble.Ce prieuré demeure l'une des plus anciennes constructions de Lavardin, sinon la plus ancienne.
2 min
À pied
172 m
 © Vendôme Tourisme

Maison Tissard

C'est la Maison du valet de fourrière de François Ier. Elle date du XVIe siècle, elle est ornée sur sa façade d'une très gracieuse tourelle en encorbellement.Deux superbes lucarnes de pierre à croisillons et hauts frontons sculptés ponctuent la haute toiture de tuiles brunes. Elle est précédée, sur sa gauche, d'un pittoresque logis à colombages et porte cochère à deux vantaux cloutés.La tourelle semble bien avoir tenu le rôle d'oratoire. Celle-ci est de plan carré avec une voute à caissons sculptés où sont gravés ces mots : "DIEU, FOY, LOY, ROY et CHARITE".La façade, côté cour, présente une gracieuse loggia à colonnettes, soutenue par deux grands arcs en plein cintre. Au-dessus de ces arcs, ont été sculptés des "gâteaux de miel" en forme de pain rond ou pain piqué. Les seigneurs de Pins et Turnay (commune de Villavard) avaient adopté pour emblème un pain piqué. Il est fort possible qu'ils aient possédé cette maison à Lavardin.A l'intérieur, du logis, on trouve des murs ornés de peintures dites "en arabesques".C'est une propriété privée. 
 © MP Média - Studio Mir

Pause déjeuner

Les caves de Lavardin possèdent un charme tout particulier qui est une part de l'âme du village. Ces "antres" chères à Ronsard, sont pour certaines toujours habitées. Aménagées avec goût ou ornées de fresques, elles confèrent au village son originalité et son côté pittoresque. C'est d'ailleurs ici, dans cette habitation troglodytique que vous déjeunerez afin de vous initier à l'art de vivre en Vendômois !
2 min
À pied
217 m

Reprise du vélo !

C'est ici que vous allez reprendre le vélo pour poursuivre le parcours.
36 min
À vélo
6.7 km
 © Vendôme Tourisme

Le jardin du Plessis Sasnières

Vous êtes arrivé au jardin du Plessis Sasnières. Attachez vos vélos à l'entrée du parc, des racks ont été installés.Créé et aménagé par Rosamée Henrion, une passionnée d'arbustes, d'arbres et de plantes, ce jardin, situé dans un petit vallon, adossé à un coteau calcaire, a connu plusieurs phases de développement entre 1975 et 1995, avant d'ouvrir au public en 1996. Après son ouverture au public, l'embellissement du jardin va se poursuivre à tel point qu'il sera labellisé "Jardin remarquable" par le ministère de la Culture en 2004. Depuis 2016, les propriétaires ont décidé d'ajouter à la boutique et au salon de thé, un restaurant dans la dépendance de la maison. La cuisine est aménagée dans l’ancienne cuisine du XIXème siècle et les terrasses, pour l’été, s’installent devant les portes de l’orangerie. Dans le concept de ce lieu, plusieurs éléments priment : le plaisir d’accueillir et de faire en sorte que chaque client se sente choyé, en plus de la cuisine simple et juste. Aujourd'hui, le parc à l’anglaise couvre onze hectares. La géographie des lieux a permis de créer un véritable « paradis » qui utilise avec harmonie les déclivités du terrain, l’eau courante et les bâtiments. La promenade se fait sur des allées de gazon anglais tondu deux fois par semaine.La partie basse du jardin, à partir de laquelle vous arriverez, s'organise autour de l'étang et a été créée de sorte à vous immerger dans des mises en scène végétales réalisées avec raffinement : - « L’Enclos Fleuri » au dessin régulier, a été planté de vivaces, de rosiers et d’arbustes dont les floraisons s’étalent du printemps à l’automne. Chaque « mixed border » est organisé par thème de couleurs, jaune et blanc, rose et bleu, coloris sombres … - Une tonnelle de pommiers apporte des fleurs au printemps, de l’ombre en été et des pommes rouges à l’automne. - En haut des cascades pousse un impressionnant Gunnera, plante d’origine Brésilienne aux feuilles immenses.- Des haies et des topiaires rythment et organisent l’espace dans le jardin.La partie haute du jardin est organisée le long d’une allée centrale plantée de magnolias aux fleurs parfumées à partir de laquelle vous découvrirez une vue panoramique sur la propriété et le village de Sasnières. Bonne visite !
9 min
À vélo
1.7 km

La forêt de Prunay-Cassereau

Vous entrez dans la forêt de Prunay-Cassereau. Merci de respecter la nature !
53 min
À vélo
10 km
 © Vendôme Tourisme

La faune, la flore et la vue sur la vallée du Loir !

Trois espèces principales ont élu domicile à Lavardin. D’autres espèces sont à découvrir et à identifier le long du parcours avec l’application Ecobalade.L'Orchis pourpre : cette orchidée robuste d'environ 40 cm de haut préfère les prairies ensoleillées mais se plaît également dans les bois clairs. Comme nombre d'orchidées, ses très belles fleurs formant un épis et sont de couleurs blanches avec des points violets afin d'attirer les insectes pollinisateurs. Les orchidées sont fragiles et rares, leur cueillette est donc interdite.Outre l’Orchis pourpre, vous pourrez peut-être apercevoir d’autres orchidées telles l’orchis singe, l’Orchis bouc ou encore l’Orphrys abeille, présentes dans les bosquets et pelouses calcaires* alentours.*Pelouses calcaires : formations herbeuses localisées sur des coteaux calcaires bien exposés au soleil permettant une infiltration rapide de l’eau de pluie dans une terre chaude et sèche, expliquant ainsi la présence d’une faune (choucas de tours, le lézard des murailles, mante religieuse, machaon) et d’une flore (orchidées) méridionale. Elles constituent un habitat “patrimonial” menacé localement, reconnu par l’Union Européenne dans le cadre du réseau NATURA 2000. Depuis le XXème siècle, entre 50 et 75% des pelouses calcaires ont disparu en France. Le Choucas des tours : cet oiseau de la famille des corvidés (corbeaux et corneilles) est facilement reconnaissable à son plumage gris au niveau de la nuque et des bords de tête, son œil clair et sa petite taille (39 cm environ). Le choucas des tours est omnivore, il se nourrit dans les prairies et les champs. Il vit en groupe et a l’habitude, à Lavardin, d’établir son nid au niveau du château ou des vieilles bâtisses alentour. C'est un oiseau bruyant avec un chant facilement reconnaissable. Lors de la reproduction et de la nidification entre avril et juin, les couples se forment et restent à vie ensemble.Le Lézard des murailles : ce petit lézard (20 cm) de couleur variable (brun, gris ou même verdâtre) appartient à la famille des Lacertidés. Il est de forme élancée et présente une variabilité extraordinaire de l'écaillure, ses écailles varient de brun, gris, à verdâtre. La face ventrale est claire, jaune, bleu ou rougeâtre. La gorge est mouchetée de noir.Il apprécie particulièrement les vieux murs et les tas de pierres. Observable toute l'année en France, ce lézard n'a pas peur de l'Homme et n'hésite pas à s'installer dans les villes et villages. C’est aussi son terrain de chasse pour attraper différents insectes. Comme tous les lézards, il a la capacité de se détacher de sa queue lorsqu'il se fait attaquer. En France, la loi interdit d'attraper les reptiles, ainsi veillez à respecter leur bien-être.Prenez le temps d'admirer la vue !
6 min
À vélo
1.2 km
 © Joël Damase

Le château de Lavardin

Surplombant majestueusement le village, les vestiges du château médiéval s’élèvent au-dessus de la vallée sinueuse du Loir. Perché sur un promontoire rocheux, il devient une véritable forteresse stratégique face aux invasions normandes (sur la ligne des points fortifiés au même titre que Trôo, Montoire, Vendôme, Fréteval...établit par le roi Charles-le-Chauve).D'une tour en bois édifiée (fin du Xe siècle - début XIIe) sur une motte par les premiers seigneurs de Lavardin, le château se transforme peu à peu en véritable forteresse sous l'action du comte de Vendôme qui en devient le propriétaire à la fin du XIIe siècle. Ainsi, le donjon rectangulaire en pierre (fin XIe) haut de 26 mètres, dominant le Loir de plus de 40 mètres, est construit et pour assurer sa défense, trois enceintes sont élevées autour du donjon, à la fin du XIIe siècle. Grâce au renforcement de son système défensif, le siège du château par Richard COEUR DE LION en 1188, pour récupérer les terres du comté détenues par Philippe AUGUSTE, est un échec. Au fil des siècles (XII-XVe siècles), galeries souterraines, cellier, cuisinetroglodytique, four à pain, chapelle castrale, logis, cuisines sont ajoutés ou modernisés pour rendre la forteresse plus confortable. Le donjon est d'ailleurs reconstruit par Louis 1er, comte de Vendôme au XIIIème siècle.Le XVIe siècle marque un tournant pour Lavardin. En 1590, le destin de Lavardin est en effet bouleversé par le démantèlement de son château. Après un siège de 3 semaines ordonné par le roi Henri IV, les pierres du château sont utilisées pour ériger les habitations du village, marquant ainsi la transition vers une nouvelle époque. Au XIXème siècle, Napoléon III envisage de donner une seconde vie au château grâce au talent d’Eugène Viollet le Duc, mais il finit par préférer le château de Pierrefonds dans l’Oise, plus proche de la capitale. Aujourd’hui encore de beaux vestiges témoignent de la grandeur passée du site qui se fragilise chaque année un peu plus. La commune de Lavardin ne souhaite pas voir son joyau patrimonial et historique disparaître. Des travaux sur la passerelle en bois pour accéder au château sont programmés cette année, travaux préalables nécessaires avant une intervention d'ampleur sur les vestiges du château en 2025 (d'où la fermeture au public du lieu).
< 1 min
À vélo
157 m
 © MP Média - Studio Mir

L'église Saint-Genest

L’église Saint-Genest de Lavardin est un édifice datant probablement du XIe siècle (1040). Sa construction s’est étalée sur deux siècles (jusqu’à la période gothique).Extérieurement, le bâtiment présente de belles proportions et quelques sculptures visibles sur le contour du chœur. L’édifice se compose d’un clocher-porche et d’une nef à bas-côtés communiquant directement avec le chœur en abside semi-circulaire.L’intérieur de cette église Saint-Genest est stupéfiant de beauté et de richesse. Les peintures murales offrent une véritable profusion et une qualité de réalisation exceptionnelle, aussi bien dans la nef que dans le chœur. Celles-ci font de l’église un des joyaux du Loir-et-Cher.Datées entre le XIIe et le XIVe siècle, découvertes en 1913 et restaurées récemment, ces peintures murales, peintes à fresque, représentent notamment un magnifique Christ entre les quatre symboles évangélistes, les scènes du Jugement dernier ou encore les scènes de la Passion (à lire de droite à gauche).Enfin, l’édifice de Lavardin dispose d’un mobilier du XVIIe et XVIIIe siècle, protégé au titre des Monuments Historiques. De ce mobilier, quelques statues, dont celle d’une Vierge à l’Enfant en bois sculpté et peint, la chaire à prêcher XVIIIe siècle ou encore les retables latéraux, également XVIIIe méritent une attention particulière.
1 min
À vélo
282 m

Le Prieuré Saint-Martin

En passant à vélo, tournez la tête à droite pour découvrir à travers la grille, l'ancien Prieuré Saint-Martin. Ce prieuré fondé entre 1037 er 1047 par Salomon 1er, premier seigneur authentique de Lavardin, qui était préposé à la garde du château et chargé de veiller sur la forêt de Gastines.Portant à l'origine le nom de Saint-Gildéric, en hommage à un ascète écossais (VIIème siècle), fixé de l'autre côté de la Manche, autrefois vénéré dans l'Orne et le Vendômois, il fut rattaché par la suite au monastère de Marmoutier et a pris la dénomination de Prieuré Saint-Martin. Vendu comme bien national en 1791, il a, pendant un temps, abrité la famille de l'écrivain Paul Claudel.Cette demeure est une propriété privée, merci de la respecter.
9 min
À vélo
2.2 km
 © Loir Découvertes

Le château de Montoire

Si la présence de l'homme est attestée à Montoire et dans la vallée du Loir depuis l'époque Préhistorique en raison de la présence de cavités creusées au flanc des coteaux qui bordent le Loir, ce n'est qu'à partir du Haut Moyen-Âge (IX-Xèmes siècles) que l'on voit apparaître les traces d'un point fortifié.Naissance et évolution d'une forteresseMontoire n'est pas l'unique point fortifié en vallée du Loir puisque le Roi-Charles-le-Chauve établit une ligne de points fortifiés pour empêcher les Normands installés à l'embouchure de la Loire de rejoindre ceux installés à l'embouchure de la Seine, qui s'étendait de la Chartre-sur-le-Loir (dans le Sarthe), jusqu'à Beaugency, en s'appuyant notamment sur Lavardin, Trôo, Vendôme et Fréteval.Au Xème siècle le point fortifié de Montoire est entouré d'une enceinte en bois (par Bouchard). Après l'an 1000, la vallée connait, comme le reste de la France, une véritable résurrection. Un donjon en pierres (dont les vestiges sont encore visibles) est alors construit par Hamelin de Langeais, seigneur de Montoire, à l'image des autres châteaux de la vallée du Loir. Le donjon sera rehaussé d'un niveau au XIIème siècle (passant de 2 à 3 niveaux).A cette période, le comté de Vendôme est dans une situation délicate puisqu'il est à la frontière entre le royaume de France et le royaume d'Angleterre qui ne cesse d'empiéter sur la France.Tout comme à Trôo, le château de Montoire dut subir le siège du roi d'Angleterre (Richard Coeur de Lion) en 1188 et passa successivement aux mains des français et des anglais avant de redevenir français en 1202 après la confiscation des biens de Jean Sans Terre.Après des travaux successifs, le château pris par les Ligueurs fut arasé et démantelé en 1594 sur les ordres du roi Henri IV après avoir canonné la forteresse de Vendôme et démantelé celles de Lavardin et Trôo. Après le XVIème siècle, le château tombe peu à peu en désuétude.Au pied du château, l’église Saint-Oustrille, du nom d’un évêque de Bourges, fut construite certainement vers la fin du XIIème siècle. Elle fut agrandie au XVème par l’ajout de deux chapelles latérales. A la période révolutionnaire, elle servit de fabrique de salpêtre, puis fut vendue comme bien national en 1794.
16 min
À vélo
3.2 km
 © Loir Découvertes

Château de Ranay

La longue allée de platanes située devant vous mène à la belle grille ouvragée du parc qui s’ouvre sur deux bassins alimentés par le Merdreau. À cet emplacement, il devait y avoir un château fort qui appartenait depuis le XIIe siècle à la famille Lavardin.En 1593, la famille Preaulx devient propriétaire suite au mariage de Gilbert de Preaulx avec Charlotte de Lavardin. En 1690, la propriété passe à la famille Savary de Lancôme par le mariage de Louis-François Savary, marquis de Lancôme (paroisse de Vendæuvre en Berry), avec Louise Françoise de Preaulx.Par acte du 18 juin 1739, Michel-Louis de Vernage (1697-1773), régent de la faculté de médecine de Paris et médecin du Roi, fait l’acquisition du domaine et grâce à l’acte de vente nous savons que "le château et maison seigneuriale de Ranay, entouré de fossés avec pont-levis, par devant le dit château qui est composé de plusieurs bâtiments, cour et bassecour au-dedans de laquelle cour il y a une chapelle, une fuie à pigeons, etc...". Michel-Louis de Vernage décéda sans postérité et sa veuve, nous dit Saint-Venant, dépensa 300000 francs à réparer le château, mais était-ce Madame de Vernage qui démolit le château fort pour le remplacer par la vaste demeure de brique et pierre de style Louis XIII que nous contemplons aujourd’hui ?L'édifice est composé d’un corps de bâtiment central à deux niveaux, accosté de deux pavillons de trois travées à gauche et deux travées à droite. La modénature de cet ensemble fait penser à une construction en trois phases, les chaînages étant différents sur les trois bâtiments. 
6 min
À vélo
1.6 km

Manoir de la Chevalinière

La Chevalinière fait partie de ces logis seigneuriaux caractéristiques de la deuxième moitié du XVe siècle avec ses toits pointus, et ses trois travées de fenêtres et lucarnes décorées. Une tour octogonale hors œuvre contient l’escalier qui mène aux étages. Une importante grange est accolée au logis, au sud. Autrefois, existait un enclos entouré de douves et précédé d’une basse-cour.Il n’est pas impossible qu’une coursière, portée par des corbeaux de pierre qui existent encore, ait existé sur la façade occidentale.Les familles de Haubergeon et de Chanterbergeai possèdent le logis au XVIe siècle.En 1581, d’après les chroniques d’un chanoine de Trôo, César de Chanterbergeai assassine son père à coups d’arquebuse, à travers une meurtrière. Il est écartelé sur la place de l’église collégiale de Trôo. Les seigneurs de La Chevalinière disposaient d’une chapelle seigneuriale en l’église paroissiale de Saint-Martin-des-Bois. Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, les seigneurs de Ranay achètent le domaine: c’est probablement à partir de là que le logis se transforme imperceptiblement en ferme. Raoul de Saint-Venant, dans son Dictionnaire du Vendômois en 1912-2017 écrit: "Les bâtiments de la ferme actuelle de La Chevalinière présentent encore des restes remarquables d'architecture...". Le manoir a été réhabilité à la fin du XXe siècle.
8 min
À vélo
2.2 km
 © Manfred Heyde - Creative Commons : https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.en

Eglise Saint-Jacques-des-Guérets

L’église Saint-Jacques est un édifice très simple du XIIème siècle qui dépendait de l’abbaye Saint-Georges des Bois (dans le Maine-et-Loire). La façade ouest s’ouvre par un portail en tiers-point surmonté d’un glacis sur modillons, encadré de deux oculi (yeux de boeuf). La voûte lambrissée, refaite au XVIème siècle, présente les traces d’un décor peint.Les peintures murales, des XIIè et XIIIè s., ont été découvertes en 1890-1891. La variété des scènes, la richesse des coloris (palette de couleurs exceptionnelle avec l’emploi de lapis-lazuli) en font un des ensembles majeurs de la vallée du Loir. L’emploi du lapis-lazuli, seul ou associé à d’autres couleurs, a permis une palette exceptionnelle de bleu, d’émeraude, de vert et de violet mis en valeur par les ocres jaune et rouge.
2 min
À vélo
579 m

Vous êtes arrivés !

Loir Découvertes espère que vous avez passé une agréable journée et espère vous revoir prochainement sur un de ses parcours !
Carte
Carte
Parcours Culture, nature et art de vivre (vélo et marche à pied)
De
53
à
58€
/pers.
Créer mon voyage

Prix

De
53
à
58€
/pers.

Ce prix comprend

58€ TTC/pers et 53€ TTC/pers pour les groupes à partir de 4 personnes minium.

  • Le système de guidage et les explications sur chacune des 31 étapes/points d'intérêts avec la tablette GPS fournie par Loir Découvertes ou avec l'application Loopi via votre propre smartphone ;
  • La location du vélo à assistance électrique et ses équipements (casque + antivol + gilet jaune) ;
  • La prise du déjeuner dans une cave troglodytique de la vallée du Loir avec vue panoramique sur Lavardin;
  • Le transport au point de retour des éventuels achats souvenirs réalisés à la boutique de produits locaux de Lavardin ;
  • La présence de Loir Découvertes aux étapes clés du parcours (au départ à Trôo,en fin de matinée et pour le déjeuner à Lavardin et à l'arrivée à Trôo et l'assistance sur toute la durée du parcours en cas de problème (panne électrique, problème de frein, casse du vélo).

En option

Ce prix ne comprend pas :
  • Les dépenses à caractère personnel ;
  • L'entrée au jardin du Plessis Sasnières à 11€/pers (à régler sur place) ;
  • Le déjeuner à 20€/pers (formule 1 boisson + 1 entrée + 1 plat + 1 dessert) dans un lieu privé, typique de la vallée du Loir (à réserver et à régler auprès de notre partenaire "De ma cuisine") ;