© Train Touristique de la Vallée du Loir
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1/8

Parcours multimodal : la vallée du Loir en train, à pied et à vélo

Mode de déplacement
À vélo, Train, À pied
Durée du voyage
Une journée
Difficulté
Facile
Le parcours multimodal* débute en gare de Thoré-la-Rochette où vous montrerez à bord du Train Touristique de la Vallée du Loir qui vous conduira vers la cité médiévale et troglodytique de Trôo. Lors de votre voyage en train, vous emprunterez notamment, le tunnel de Saint-Rimay, long de 509 mètres, équipé de 2 portes blindées au moment de la Seconde Guerre mondiale pour abriter le train d'Hitler en cas d'attaques aériennes lorsqu'il est venu s'entretenir avec Pétain en gare de Montoire-sur-le-Loir, scellant ainsi le destin de la France dans la collaboration. Avant de repartir de la gare de Trôo, vous serez invité par l'association de la gare de Trôo à découvrir les châteaux, les troglos, les fresques et Ronsard à partir de photos, de projections et de bruitages. Au-dessus, le grenier est occupé par un magnifique ensemble de trains miniatures à ne surtout pas manquer !

En sortant de la gare, vous arpenterez les ruelles pittoresques du cœur du village de Trôo puis vous rejoindrez la Cave du Vigneron (l'unique restaurant troglodytique du village géré par l'association Au cœur de Trôo!) pour le déjeuner.

Une fois l'estomac bien rempli, vous retrouverez Mario qui vous aidera à enfourcher le vélo et vous n'aurez plus qu'à partir à la découverte des pépites du Vendômois, sur les petites routes de la vallée du Loir. Vous arriverez en fin d'après-midi à Thoré-la-Rochette après une belle journée insolite !

*Parcours multimodal : combinaison de plusieurs modes de transport (le vélo, la marche à pied, le train touristique...) sur un même parcours, pour découvrir une destination.
Les conseillers prêt à vous accompagner
Mario, votre conseiller Loir Découvertes s'occupe de tout, laissez-vous guider et réservez une expérience sur-mesure !
De
54.5
à
59.5€
/pers.

Programme complet

33 étapes
En voyage ! © Train Touristique de la Vallée du Loir

Départ en gare de Thoré-la-Rochette

Prenez place dans le mythique autorail des années 50 de la vallée du Loir. Laissez-vous transporter et guider votre regard par les commentaires du chef de bord !
2 h
Train
18 km
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Gare de Trôo

Vous êtes arrivés en gare de Trôo ! Cette petite gare au charme authentique fut inaugurée en 1881. Elle permettait aux Parisiens d'arriver à Trôo en empruntant la ligne Paris/Bordeaux jusqu'à Blois puis la ligne de Blois à Trôo. Cette gare a été restaurée par l'association du TTVL (Train Touristique de la Vallée du Loir) en 1993, et est désormais gérée par l'Amicale de la gare de Trôo. Votre parcours pédestre à la découverte de Trôo démarre à partir de maintenant. Suivez le guidage GPS et prenez le temps de vous arrêter à chacune des étapes pour comprendre l'histoire de Trôo et profiter de ses merveilles. L'association Au coeur de Trôo, gestionnaire de la Cave du Vigneron (étape 15) vous attend à 12h pour le déjeuner.
5 min
À pied
449 m
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La Maladrerie Sainte-Catherine

Élevée à la fin du 12e siècle, ses 21 mètres de long sont parés d’élégantes arcatures qui rappellent celles du clocher de la collégiale. Elle était située à l’extérieur des remparts du village, près de la porte et de la fontaine du même nom pour ne pas que les malades entrent dans le village. Elle est de style roman et possédait une chapelle dédiée à Sainte-Catherine dont on peut voir encore dans la façade Est du monument subsistant, la fenêtre ogivale qui est seulement du 13e siècle. C'est dans cette chapelle que les cérémonies étaient effectuées. La Maladrerie ou Hôtel-Dieu accueillait les pèlerins qui se rendaient à St. Martin de Tours, à St. Jacques de Compostelle mais aussi les pèlerinages locaux. Ce qui restait de la Maladrerie fut vendu en 1792 pour 40 livres. En 1882, un maréchal-ferrant avait établi sa forge. Elle a été classée monument historique en 1889 pour en sauver les ruines. Une association a permis d’en restaurer la façade en 2005.
< 1 min
À pied
17 m
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L'ancienne chapelle Saint-Jacques

Une chapelle St. Jacques et sa crypte (chapelle des pèlerins qui se rendaient à St. Martin de Tours, à St. Jacques de Compostelle mais aussi pèlerinages locaux), aurait été située à l’emplacement de l’actuelle auberge Sainte-Catherine. Cette chapelle dépendait de la Maladrerie qui accueillait les lépreux qui ne pouvaient pas rentrer dans le village. Il n'est plus possible de voir ces cryptes car un éboulement empêche d'y accéder aujourd'hui. Si vous allez déjeuner ou dîner dans ce restaurant, vous aurez la chance de voir les ogives de la chapelle restant aux plafonds, au fond de la salle du restaurant. Elles datent du 12e siècle.
2 min
À pied
169 m
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La rue Haute

Cette rue rassemble beaucoup de maisons troglodytiques et de caves et traverse le village d'ouest en est. C'est dans cette rue que se trouvait l'église troglodytique primitive de Trôo : la chapelle Saint Gabriel (étape 15). C'est aussi dans cette rue que l'on trouve le vieux fournil de Jérôme (ancienne boulangerie troglodytique, à l'étape 15) et la Source (Puits qui alimentait la ville basse en eau potable jusque dans les années 70).
1 min
À pied
119 m

Le château de la Voûte

A votre gauche, le château de la Voûte est une belle demeure des XVIIe et XVIIIe siècles construite sur les vestiges d'un château médiéval dont les deux tours massives et majestueuses du XVe siècle, visibles à l'intérieur du parc, en sont les témoins. Ce lieu est chargé d’histoire puisqu'il fut au carrefour des rencontres de Diane de Poitiers à Henri IV. Lieu privé non visitable.
1 min
À pied
93 m
 © Café de la Terrasse

La rue Vendômoise et ses remarquables habitations troglodytiques

Cette rue emblématique de Trôo concentre les plus belles habitations troglodytiques du village. Prenez le temps de l'arpenter et d'admirer les jardins.Chaque maison exposée plein sud est une alvéole dans la roche. Il existe plusieurs types d’habitats troglodytiques : les plus anciens ne possèdent aucun mur construit, ils n’existent que par des fenêtres et des portes percées dans la paroi rocheuse du coteau. Les inconvénients sont multiples : entrée de petite dimension, manque de clarté, risque de rupture dans la roche. Progressivement, avec l’amélioration des techniques de taille des matériaux de nouvelles constructions apparaissent : les habitats troglodytiques avec la façade rapportée. Ils possèdent un dessus de porte (linteau) de grande portée, on peut alors multiplier les ouvertures et agrandir leurs dimensions. Ils s’enfoncent plus profondément dans la falaise et peuvent également posséder une petite toiture en façade, on parle alors de construction mixte. En général, une cheminée est située à l’entrée. L’habitat semi-troglodytique se trouve, quant à lui, à mi-chemin entre la cave demeurante et la maison traditionnelle. La cave devient alors un espace annexe à l’habitation. A l’époque médiévale, la population aurait atteint 5000 habitants. L’habitat troglodytique était le lot des plus pauvres. Jusqu’à ce que les des artistes rémois (les habitants de Reims) viennent y installer leur résidence dans l’entre-deux guerres.
7 min
À pied
606 m
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Les remparts et les portes du village

Geoffroy Martel, comte d'Anjou et de Vendôme, construisit les premiers remparts de la ville Haute vers 1049, après sa conquête du Maine, pour renforcer sa ligne de défense. Les murs de 1,5 à 2 m de large sont bâtis, comme ceux du château de Vendôme, avec des rognons de silex pris dans un mortier à base de chaux et de charbon. Foulques-le-jeune, sont petit neveu, les renforça en ajoutant 22 tours semi-circulaires tous les 15m et 3 solides tours d’angles de 13 à 16 m de diamètre qui étaient accessibles par des chemins de ronde. De larges fossés complétaient le dispositif en avant des murs des 22 tours qui, faute de protection, ont pour la plupart disparu. Ces travaux ont pour cause, son mariage avec l’héritière du comte du Maine qui le mit en guerre contre le roi de France (Louis VI Le Gros) et le roi d’Angleterre (Henri 1er Beauclair) et Duc de Normandie (plus jeune fils de Guillaume le Conquérant). Une seconde enceinte, bien visible, à l'est du village, fut élevée au 13e siècle pour défendre la ville des compagnies de routiers et protéger le prieuré Notre-Dame des Marchais. Ce Prieuré de Notre Dame des Marchais est visible au bout de la rue. Il fut construit en 1124 par Foulques le Jeune et sa femme Arrenburge (comtesse du Maine). Lors d'une prochaine visite, ne manquez pas d'emprunter la "promenade des remparts"qui longe cette seconde enceinte de près de 400 mètres de long, encore visible en grande partie, au départ de la porte de St Calais et de l'ancienne butte féodale de Marcadé (à droite en revenant sur vos pas) ou de la porte Sainte Catherine à l'entrée du village, près de la Maladrerie. Avec la guerre de Cent ans qui désola la vallée du Loir, les 14e et 15e siècles marquèrent la décadence de Trôo.L'ensemble du système défensif de la commune de Trôo (dont la motte féodale) est classé Monument Historique depuis le 19 décembre 2008.
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Le Puits qui parle et sa légende

Ce puits est aussi appelé « Puits de Jacob ». Son eau a alimenté les habitants de la ville haute (château) jusqu'à l'installation de l'eau courante en 1972. Si sa margelle semble dater du 15e siècle, il est lui beaucoup plus ancien, du 11e siècle. Profond de 45m, creusé dans la roche comme un fût, son fameux écho a donné lieu à d'incroyables légendes dont la plus célèbre est celle d'une jeune femme particulièrement bavarde qui jacassait du matin jusqu'au soir. Cette légende raconte que le seigneur de Trôo avait une jeune femme fort jolie mais très bavarde qui jacassait du matin au soir. Son seigneur et maitre en devenait malade ! Un jour, excédé, il lui dit : « Si seulement le diable venait, je lui dirais de t’emporter ! » .- M’as-tu appelé ? Me voilà ! lui répondit le diable en arrivant dans un nuage de soufre accompagné d’un grand coup de tonnerre. - Débarrasse-moi de cette créature, je te la donne, lui répondit l’époux sans plus réfléchir. Le diable l’a saisie dans ses bras en riant et s’envola par la fenêtre ouverte, content de sa bonne fortune, car elle était jeune et jolie. Mais croyez-vous que la femme eût peur et qu’elle se tut ? Eh bien non ! Contente d’avoir trouvé un nouvel auditeur, elle se mit à parler de plus belle, de plus en plus fort, de plus en plus vite si bien que le diable étourdi, ainsi excédé, ouvrit les bras et la laissa tomber ! Comme il volait très haut, la femme en tombant fit un trou profond dont elle ne put sortir. Elle ne s’arrêta pas de parler pour autant. Seulement, comme elle ne voyait plus rien ni personne, elle fut réduite à répéter inlassablement ce que les gens disaient en se penchant au bord du trou. Il y a des siècles de cela et cela dure encore. Essayez donc !Le Puits est inscrit au titre des Monuments Historiques depuis le 11 mars 1935.
2 min
À pied
176 m
 © Café de la Terrasse

La porte de Sougé

La porte de Sougé desservait l’ouest du "château". Son appareil de pierre de tuffeau (calcaire tendre durcissant à l'air), de pierres de grison (amalgame de petits grès pris dans une pâte ferrugineuse de couleur rouge sombre) et de silex rappelle une technique utilisée par les croisées pour l'édification des châteaux du royaume de Jérusalem. Cette porte date du 12e siècle (période de Foulques-le-Jeune) et comportait un corps de garde. Au 13e siècle elle fut remaniée et une tour fut installée. La porte fut refaite en 1575 au moment des guerres de religion, ainsi que son corps de garde avec cheminée en rez-de-chaussée et, à l’étage, des embrasures de tir adaptées à l’arquebuse d’épaule. Sa voûte a été détruite vers 1900 pour faciliter le passage des chariots de fourrage.
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La collégiale Saint-Martin

Elle fut bâtie en forme de croix latine et consacrée à St. Martin, vers 1049 par Geoffroy Martel, comte de Vendôme et d’Anjou. Rebâtie au 12e siècle dans le style gothique angevin (clé de voûte plus bombée que le style gothique classique) en pierre de taille du sous-sol de Trôo par Geoffroy V Plantagenêt dit le Bel, comte d'Anjou et du Maine. La façade est de style roman avec une grande fenêtre surplombant le portail, encadrée de puissants contreforts. Remaniée au 13e, 14e et 16e siècles, son clocher probablement surmonté d'une flèche de pierre octogonale à quatre clochetons fut brûlé par la foudre en 1737 et remplacé par un clocher moins élancé. A droite du cadran solaire, sur 5 pierres sont gravées les mots suivants : « Le feu du ciel a pris sur le clocher le 25 mars 1737 jour de l'annonciation. Signé René Mandroux 1737 » .De chaque côté de l'entrée, ont été placés le bénitier et les fonds baptismaux en marbre qui ont été offerts à la collégiale de Trôo en 1687 par un secrétaire de Louis XIV, le sieur Daumier, pour remercier Dieu de l’avoir sauvé d’un naufrage. Pourquoi à Trôo ? Tout simplement car les parents du sieur Daumier ou Daullier habitaient « le pont granger », hameau du village. A L'INTÉRIEUR DE LA COLLÉGIALE : La collégiale (siège du collège de chanoines) a fière allure avec sa nef à deux travées voûtées sur arcs d’ogives et son transept aux piliers surmontés de chapiteaux sculptés de personnages et animaux stylisés. A gauche, le transept nord ouvrait sur une chapelle aujourd'hui ruinée dédiée à Notre-Dame de Pitié. Il possède la gracieuse statue en marbre de Notre-Dame des Marchais dont les ruines se trouvent à 500m restaurée en partie et devenue demeure particulière. Le Chœur, espace strictement réservé aux chanoines, possède de magnifiques stalles en bois fabriquées au 15e siècle par un huchier (ouvrier fabriquant des meubles dans les églises). Il donnait libre cours à sa fantaisie en sculptant les miséricordes et les appuis-main, en représentant les faiblesses humaines et différentes sortes de folie (par exemple, ce personnage qui a les fesses à l'air et est en train de déféquer). Les miséricordes se présentent sous la forme de petits sièges pliants permettant aux chanoines de se reposer pendant les périodes des offices où il faut rester debout. L'abside date du 14e siècle. Elle comprend un élégant gable gothique de la même époque (fronton triangulaire décoratif qui couronne habituellement un portail ou un tombeau) avec ses deux pilastres terminées en forme de clochetons et ornées de trèfles et de choux frisés. C'est ici celui du tombeau de Monseigneur Gauguel (évêque du Mans). Au-dessous, se trouve la statue de Saint Martin à cheval, en terre cuite peinte du 17e siècle qui retrace l'épisode où il donne la moitié de son manteau à un pauvre transi de froid à la porte d'Amiens. Dans l'armée romaine, l'équipement appartenait pour moitié à l'armée et l'autre aux légionnaires. C'est pour cela qu'il ne lui donna qu'une partie de son manteau. Les vitraux sont du 19e siècle. Admirons la clé de voûte de 24m ornée d'un joli polychrome du Christ enseignant. Un jubé orné de panneaux ajourés et finement sculptés séparait autrefois le chœur de la nef. Il y a un siècle, l'abbé Charretier curé de la paroisse pendant 50 ans en retrouvait quelques panneaux dans un jardin proche de la collégiale, installés en guise de clôture. Il les fît arrachés et restaurés, puis placés à cet endroit. Dans le transept sud, nous pouvons observer une petite chapelle montée en cul de four avec sa fenêtre romane du 11ème siècle (église primitive). A droite, la chapelle où se trouve le retable est dédiée aujourd'hui à Saint Sébastien. Autrefois, elle portait le nom de Saint Michel pour rappeler le souvenir de celle dédiée au chef des anges, qui se trouvait près de la porte de Sougé). Une statue en bois représente St. Mammès tenant ses entrailles dans ses mains. Sous l'époque romaine, ardent défenseur de la foi chrétienne, il fût persécuté et mis en prison. Jeté dans l’arène parmi les fauves, ceux-ci refusèrent de le dévorer. Sur ordre du gouverneur de la place, un soldat l'éventra d'un coup de trident. Saint Mammès, se releva, ramassa ses entrailles et rejoignit une grotte où il mourut. Cette statue date du 16e siècle et faisait l'objet de pèlerinage. Les pèlerins venaient l'invoquer pour guérir toutes les maladies du ventre. Ils posaient la main gauche sur les entrailles du saint et la main droite sur leur ventre. Une épitaphe est rédigée en forme d’acrostiche, sur une plaque de cuivre datée de 1519, à la mémoire du chevecier (supérieur des chanoines) Louis Tourtay (doyen du collège) bienfaiteur. En rassemblant la 1ère lettre de chaque vers, on lit la phrase suivante : LOUYS TOURTAY CHEVECIER DE CEANS. Classée monument historique depuis 1862.
< 1 min
À pied
30 m
 © Café de la Terrassse

Le monument Bourdelle

Le monument sculpté par le célèbre sculpteur Antoine Bourdelle (1861 / 1929) qui était praticien dans l'atelier de Rodin, son maître et influenceur. On peut se demander pourquoi et comment cette modeste commune qui comptait 737 habitants à la veille de la Grande Guerre a obtenu un tel cadeau ?Tout simplement parce qu'un habitant de Trôo (Monsieur Auguste Arnault) était ami avec le sculpteur et qu'il a accepté cette commande par amitié pour lui. Antoine Bourdelle est venu plusieurs fois chez son ami et a adoré les ruelles de notre village, notre "labyrinthe" comme il disait. Il note ses impressions dans trois petits carnets qui seront retrouvés au musée Bourdelle à Paris. Inauguré en 1923, on vient de fêter ses 100 ans.
1 min
À pied
155 m
 © Au coeur de Trôo

La butte féodale : les prémices du système défensif

Vers la fin du Xe siècle, on commence à élever de nombreuses mottes féodales sous la pression des invasions normandes et sous l’émancipation des seigneurs locaux qui reprennent à leur charge la défense du territoire. A Trôo, une butte articifielle de 170 m de circonférence et de 14m au-dessus de la falaise, 60m au-dessus du Loir et 126m au-dessus de la mer est construite. Une galerie venant des caforts (refuges souterrains) consistant en un long couloir de 70 cm de large aboutit sous cette butte (peut-être pour le ravitaillement des combattants). Cette butte artificielle fut certainement élevée à l'époque de Geoffroy Martel (comte d'Anjou et de Vendôme) vers 1050 pour servir de base à une puissante tour de bois défendant les pentes sud du bourg et offrant un observatoire sur toute la vallée, entourée d'enceintes de pieux en bois.Entre 1121 et 1124, Foulques-le-Jeune, comte d'Anjou, de Touraine et du Maine (par son mariage avec Arembourg du Maine), petit neveu de Geoffroy Martel, édifie une nouvelle enceinte pour se protéger des Anglais (Duché de Normandie) et remplace la tour en bois par un donjon rectangulaire de 14m sur 10m qu'il édifia à l'ouest de la butte : le château de Trou (ancien nom du village). Entre temps, Henri II d'Angleterre épouse Aliénor d'Aquitaine en 1154 et tout l'ouest de la France actuelle devient anglais. Après de multiples batailles entre le roi de France (Philippe-Auguste), Richard cœur de Lion et Henri II (roi d'Angleterre), Philippe Auguste en 1190 garda plusieurs villes dont Trou. C'est à ce moment là que, le roi de France donna le nom de « Louvre » au château alors qu'il venait de lancer la construction du château du Louvre à Paris (1190-1202). En 1194, Richard Cœur de Lion, après la bataille de Fréteval où il sort vainqueur, reprend Vendôme et Trôo. En devenant anglais, le village de Trou devient alors Troo. En 1199, à la mort de Richard Coeur de Lion, Jean sans terre devient roi d'Angleterre et s'occupe particulièrement de Trôo qu'il a assigné en dot à la reine Isabelle, son épouse. Il est probable que celle-ci fît (au moins un temps) sa résidence au château du Louvre de Trôo car il a été écrit que le château fût habité jadis par une très grande reine dont les domaines s'étendaient jusqu'à la mer. Philippe Auguste récupéra la Normandie, l'Aquitaine et le Maine (dont Trôo) en 1204. Au 16e siècle, durant les guerres de religion, la butte a servi aux supplices et exécutions. En 1547, séjournèrent Jeanne d'Albret et Antoine de Bourbon, roi de Navarre, duc de Vendôme et parents d'Henri IV dans le manoir du Louvre. Le 4 janvier 1548, un calviniste nommé « Le Grandami » fût brûlé vif au sommet de la butte. Et un autre Huguenot, Jean Leclerc, cardeur de laine, y fût quelques mois plus tard, fouetté de verges et marqué d'une fleur de lys et finalement pendu pour avoir dit que le pape était l'antéchrist. En 1576, malgré la réparation des fossés, des remparts, le renfort et la surélévation d'un étage de le porte à l'ouest, les Huguenots saccagèrent la cité et la collégiale. En 1590, la paix rétablie avec l'avènement d'Henri IV, il décida, tout comme pour les forteresses de Vendôme, Lavardin et Montoire, la destruction du donjon et des fortifications qui l'entouraient, pour montrer son intolérance aux ligueurs catholiques très présents dans le Vendômois.En 1793, un feu de joie y consuma des parchemins détestés, les titres féodaux enlevés aux archives de la ville. Au 19e siècle, le Louvre actuel fut reconstruit. C'est désormais une propriété privée qui garde en son soin de maigres témoins de son passé médiéval.
3 min
À pied
332 m
 © La maison du bonheur

La Cave Yuccas (écomusée)

Lors de votre prochaine visite à Trôo, n'oubliez pas de faire un arrêt à la Cave Yuccas ! Entièrement réhabilitée telle qu'elle était il y a un siècle, cette ancienne habitation troglodytique, habitée jusqu'en 1965 puis abandonnée, est devenue un écomusée en 1999 pour donner un aperçu du mode de vie au début du XXe siècle.Elle possède 6 pièces taillées dans le tuffeau avec la particularité d'avoir une fenêtre dans chacune d'entre-elle et est meublée dans le style du XXe siècle (1910-1920). Un pigeonnier troglodyte et un four à pain sont également visibles. Grâce à sa situation exceptionnelle, elle offre une vue imprenable sur la vallée. Entrée payante : 3€. Horaires à retrouver sur le site de l'association Au Coeur de Trôo : https//:trootourisme.jimdofree.com
< 1 min
À pied
52 m

L'escalier de la Chaise du Curé

Pourquoi cet escalier porte ce nom ? Tout simplement car notre bon curé de Trôo après l'école descendait par cet escalier pour aller boire un petit verre à l'un des cafés du village. En remontant, l'ascension était si difficile, qu'il s'arrêtait toujours au même endroit pour se reposer. Une pierre possède à jamais l'empreinte de son derrière.
1 min
À pied
131 m
 © Loir Découvertes

L'église primitive, la fontaine Saint Gabriel et le vieux fournil de Jérôme

La statue du Saint marque l’emplacement de ce qui dut être l’ermitage de l’évangélisateur venu de l’abbaye de Marmoutier, près de Tours. La chapelle primitive La chapelle primitive comportait plusieurs niveaux dont un étage intermédiaire qui communiquait avec les souterrains. La statue de l’archange était placée au fond de la roche jusqu’à son éboulement au 19e siècle. Abandonnée pour le culte depuis longtemps, ce lieu fut l’objet de pèlerinages (le saint ayant dit-on une réputation de guérir des épidémies et d’aider les femmes qui désiraient avoir un enfant) jusqu’en 1864, date de la destruction des restes de la chapelle. La statue que vous apercevez dans la niche est une copie placée en 1998, l’original est exposé à l’entrée de la grotte pétrifiante.Le fou à pain troglodytique Située sous l'escalier saint Gabriel, cette curiosité possède encore son très beau four à pain troglodytique, une rareté. Ce fournil a été utilisé jusqu'au début des années 70 par le boulanger de Trôo. Il a été restauré en 1997. La boutique de ce boulanger était située derrière vous dans la maison qui est au coin de la rue haute et de l'escalier saint Gabriel. La Fontaine Saint GabrielA côté du fournil de Jérôme, on peut voir la Fontaine Saint Gabriel, qui est en fait un affleurement de la nappe phréatique, et l’une des fontaines les plus importantes parmi les nombreuses que compte le village. Elle est comme les autres intarissable. Cette source a approvisionné la ville basse du village en eau potable jusqu'en 1972, date d'installation de l'eau courante à Trôo ! De plus, le boulanger puisait l’eau de sa pâte dans le bassin du fond et il nettoyait ses toiles dans le bassin latéral.
 © Au coeur de Trôo

La cave du Vigneron (votre lieu de déjeuner) et les caforts

La cave du vigneron était une cave annexe. Elle n’a jamais servi d’habitation, la preuve en est car il n’y a pas de cheminée à l’entrée comme dans la plupart des habitations troglodytiques. De plus, la seule ouverture sur l’extérieur est constituée par la porte. Elle a appartenu jusqu’en 1996 à une famille de vignerons. La commune en est propriétaire à présent. En Vallée du Loir de très nombreuses familles possédaient une ou plusieurs vignes, une cave annexe était donc indispensable pour y faire « travailler » le vin et conserver le précieux breuvage dans de bonnes conditions. Température fraîche et constante et peu de lumière. On trouve encore de nombreux pressoirs taillés dans le roc à l’entrée des caves. Trôo et ses hameaux témoignent d’un passé viticole important jusqu’en 1881 et le phylloxera.Il restait encore, en 1960, 27 hectares de vignes exploitées autour du village qui disparurent avec les primes à l’arrachage. Les caforts de Trôo, contraction de caves fortes sont une curiosité. Leur ancienneté remonterait à l’époque gauloise ou au haut Moyen-Age. Un fait caractéristique à Trôo est la communication de presque toutes les caves entre elles par un souterrain et leur débouché définitif sur une immense salle : le grand refuge ! Certains de ces carrefours spacieux portaient des noms pittoresques comme le Grand Dansoué et le Petit Dansoué (des salles de bal), le quartier du roi où les Prussiens avaient fait des prisonniers en 1870 ou encore le grenier à sel. Depuis la plus grande des salles, le cafort monte en un long couloir de 70 cm en largeur, aboutissant jusque sous la butte pour atteindre la motte féodale. Il existe 6 km de galeries dont certaines pourraient dater du 12e siècle. C’est dans ce dédale de galeries que la population trouvait, en temps de guerre, un refuge assuré dans les grottes, derrière lesquelles s’ouvraient des asiles secrets. A certains endroits, ces souterrains comportaient des pièges empêchant l’ennemi de pénétrer dans les refuges. Ces systèmes de défense pouvaient être un trou creusé dans le sol, ou de solides portes avec des fermetures avec des rondins de bois. Certains de ces souterrains partaient à angle droit ce qui obligeait les assaillants à entrer un par un, lesquels étaient attendus au détour. A gauche de l'entrée dans la Cave du Vigneron la petite porte est une des entrées des caforts.A VOTRE ARRIVÉE À LA CAVE DU VIGNERON : PRÉSENTEZ VOTRE JUSTIFICATIF LOIR DÉCOUVERTES.Votre formule déjeuner : Un plat et un dessert + une boisson au choix offerte par l'association Au Cœur de Trôo, partenaire de Loir Découvertes. Bon appétit !Boutique de produits locaux :Avant de repartir, n'hésitez pas à vous offrir un souvenir, la boutique de produits locaux (dans la cave) saura satisfaire vos envies de gourmandise ! Loir Découvertes prendra en charge le déplacement de vos achats, que vous retrouverez à votre arrivée à Thoré-la-Rochette.Après le déjeuner :En retournant sur la rue Haute, prenez l'escalier qui redescend vers le Loir. Le camion et les vélos de Loir Découvertes vous attendent pour le départ.
1 min
À pied
96 m

La grotte pétrifiante

Lors de votre prochaine visite à Trôo, n'oubliez pas de faire un arrêt à la grotte pétrifiante ! C’est le plus ancien site touristique du village de Trôo. Déjà ouverte au public au début du XXe siècle, ce petit espace, dédié au long travail des eaux calcaires, est intéressant d'un point de vue géologique. On peut y découvrir des stalactites, les vestiges de l'ancienne chapelle Saint-Gabriel, sa vasque pétrifiée et tout le magnifique travail de l'eau sur le tuffeau (roche calcaire locale) depuis 1864. La grotte possède des ressources en eau non négligeables ; cette eau, provenant de diverses sources dont on ne connaît les origines exactes et qui s'écoule du centre de la Butte qui est extrêmement chargée en calcaire. La vallée du Loir était, il y a 90 millions d'années, une immense mer intérieure, d'où les cavités qui ont été creusées tout au long de son lit. Pourquoi pétrifiante ? L’eau, chargée de dioxyde de carbone, dissout le calcaire des roches qu’elle traverse et, en arrivant au contact de l’air, plus chaud, des cavités, elle dépose la calcite transportée. Celle-ci s’accumule en stalactites aux endroits où l’eau se détache du plafond et en drapés sur les parois.1.50€ l'entrée/pers.

Point de départ vélo

C'est le moment de dire au revoir à Trôo !
2 min
À vélo
600 m
 © Manfred Heyde - Creative Commons : https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.en

L'église à fresques Saint-Jacques-des-Guérêts

L’église Saint-Jacques est un édifice très simple du XIIe siècle qui dépendait de l’abbaye Saint-Georges des Bois (dans le Maine-et-Loire). La façade ouest s’ouvre par un portail en tiers-point surmonté d’un glacis sur modillons, encadré de deux oculi (yeux de boeuf). La voûte lambrissée, refaite au XVIe siècle, présente les traces d’un décor peint.Les peintures murales, des XIIe et XIIIe siècles, ont été découvertes en 1890-1891. La variété des scènes, la richesse des coloris (palette de couleurs exceptionnelle avec l’emploi de lapis-lazuli) en font un des ensembles majeurs de la vallée du Loir. L’emploi du lapis-lazuli, seul ou associé à d’autres couleurs, a permis une palette exceptionnelle de bleu, d’émeraude, de vert et de violet mis en valeur par les ocres jaune et rouge.Cette église est membre d'un réseau de 22 églises à fresques en Vallée du Loir. Prochaine église à fresques : l'église Saint-Genest, à Lavardin.
15 min
À vélo
3.3 km

Le château de Ranay

La longue allée de platanes située devant vous mène à la belle grille ouvragée du parc qui s’ouvre sur deux bassins alimentés par le Merdreau. À cet emplacement, il devait y avoir un château fort qui appartenait depuis le XIIe siècle à la famille Lavardin. En 1593, la famille Preaulx devient propriétaire suite au mariage de Gilbert de Preaulx avec Charlotte de Lavardin. En 1690, la propriété passe à la famille Savary de Lancôme par le mariage de Louis-François Savary, marquis de Lancôme (paroisse de Vendæuvre en Berry), avec Louise Françoise de Preaulx. Par acte du 18 juin 1739, Michel-Louis de Vernage (1697-1773), régent de la faculté de médecine de Paris et médecin du Roi, fait l’acquisition du domaine et grâce à l’acte de vente nous savons que "le château et maison seigneuriale de Ranay, entouré de fossés avec pont-levis, par devant le dit château qui est composé de plusieurs bâtiments, cour et bassecour au-dedans de laquelle cour il y a une chapelle, une fuie à pigeons, etc...". Michel-Louis de Vernage décéda sans postérité et sa veuve, nous dit Saint-Venant, dépensa 300000 francs à réparer le château, mais était-ce Madame de Vernage qui démolit le château fort pour le remplacer par la vaste demeure de brique et pierre de style Louis XIII que nous contemplons aujourd’hui ? L'édifice est composé d’un corps de bâtiment central à deux niveaux, accosté de deux pavillons de trois travées à gauche et deux travées à droite. La modénature de cet ensemble fait penser à une construction en trois phases, les chaînages étant différents sur les trois bâtiments.
16 min
À vélo
3.2 km
 © Loir Découvertes

Le château de Montoire et la ville

Si la présence de l'homme est attestée à Montoire et dans la vallée du Loir depuis l'époque Préhistorique en raison de la présence de cavités creusées au flanc des coteaux qui bordent le Loir, ce n'est qu'à partir du Haut Moyen-Âge (IX-Xe siècles) que l'on voit apparaître les traces d'un point fortifié. Naissance et évolution d'une forteresse Montoire n'est pas l'unique point fortifié en vallée du Loir puisque le Roi Charles-le-Chauve établit une ligne de points fortifiés pour empêcher les Normands installés à l'embouchure de la Loire de rejoindre ceux installés à l'embouchure de la Seine, qui s'étendait de la Chartre-sur-le-Loir (dans le Sarthe), jusqu'à Beaugency, en s'appuyant notamment sur Lavardin, Trôo, Vendôme et Fréteval. Au Xème siècle le point fortifié de Montoire est entouré d'une enceinte en bois (par Bouchard). Après l'an 1000, la vallée connait, comme le reste de la France, une véritable résurrection. Un donjon en pierres (dont les vestiges sont encore visibles) est alors construit par Hamelin de Langeais, seigneur de Montoire, à l'image des autres châteaux de la vallée du Loir. Le donjon sera rehaussé d'un niveau au XIIème siècle (passant de 2 à 3 niveaux).A cette période, le comté de Vendôme est dans une situation délicate puisqu'il est à la frontière entre le royaume de France et le royaume d'Angleterre qui ne cesse d'empiéter sur la France.Tout comme à Trôo, le château de Montoire dut subir le siège du roi d'Angleterre (Richard Coeur de Lion) en 1188 et passa successivement aux mains des français et des anglais avant de redevenir français en 1202 après la confiscation des biens de Jean Sans Terre.Après des travaux successifs, le château pris par les Ligueurs fut arasé et démantelé en 1594 sur les ordres du roi Henri IV après avoir canonné la forteresse de Vendôme et démantelé celles de Lavardin et Trôo. Après le XVIème siècle, le château tombe peu à peu en désuétude. Au pied du château, l’église Saint-Oustrille, du nom d’un évêque de Bourges, fut construite certainement vers la fin du XIIème siècle. Elle fut agrandie au XVème par l’ajout de deux chapelles latérales. A la période révolutionnaire, elle servit de fabrique de salpêtre, puis fut vendue comme bien national en 1794. Le développement de la ville de MontoireMontoire s'est développée au pied de son château. Au moment où la France se couvrit de chapelles et d'églises, la cité de Montoire ne fut pas en reste. Le prieuré Saint-Gilles et sa chapelle de la fin du XIème siècle furent bâtis. Pierre de Ronsard, le poète, en fut prieur en 1566. Il fut vendu comme bien national en 1791. A l’intérieur de la chapelle, des fresques magnifiques du XIIème siècle constituent une œuvre majeure de la peinture romane en France (à découvrir lors de votre prochain passage en vallée du Loir !).Au XVème siècle (1427), le duc de Vendôme, Louis de Bourbon, fit construire le couvent des Augustins qui n’abritait plus que quatre moines à la veille de Révolution. Le couvent fut vendu comme bien national et servit de gendarmerie, de caserne qui prit en 1890 le nom de Marescot. La ville neuve, située sur la rive droite du Loir, se développa aux XIV –XVème siècles autour d’un champ de foire (la grande place actuelle).On trouve autour de nombreuses maisons Renaissance et également des maisons à pans de bois. A la fin du XVème siècle, fut construite l’église Notre-Dame-de-la Pitié à l’emplacement de l’église actuelle.Enfin, la petite ville de Montoire sera marquée par un événement d'ampleur. Dans la gare de Montoire, le chancelier Hitler rencontra, le 20 octobre 1940, le président du Conseil Pierre Pierre Laval, et, au retour de sa rencontre avec Franco à Hendaye le 24 octobre 1940, le maréchal Philippe Pétain, scellant ainsi le début de la collaboration de la France avec l'Allemagne nazie. La ville fut libérée le 11 août 1944.
11 min
À vélo
2.2 km

Prieuré Saint-Martin

En passant à vélo, tournez la tête à gauche pour découvrir à travers la grille, l'ancien Prieuré Saint-Martin. Ce prieuré fondé entre 1037 et 1047 par Salomon 1er, premier seigneur authentique de Lavardin, qui était préposé à la garde du château et chargé de veiller sur la forêt de Gastines. Portant à l'origine le nom de Saint-Gildéric, en hommage à un ascète écossais (VIIe siècle), fixé de l'autre côté de la Manche, autrefois vénéré dans l'Orne et le Vendômois, il fut rattaché par la suite au monastère de Marmoutier et a pris la dénomination de Prieuré Saint-Martin. Vendu comme bien national en 1791, il a, pendant un temps, abrité la famille de l'écrivain Paul Claudel.Cette demeure est une propriété privée, merci de la respecter.
< 1 min
À vélo
200 m
 © Loir Découvertes

Le village de Lavardin

Depuis le bas du village avec son pont gothique et sa vue imprenable sur le paysage environnant, en passant par ses rues qui abritent un élégant mélange de maisons troglodytiques, de demeures gothiques et de trésors de la Renaissance, au sentier de la « Rotte aux biques » qui s'étale comme un ruban à flanc de coteau pour vous offrir une vue panoramique sur le village et la vallée du Loir, où maisons troglodytiques se succèdent dans un ambiance authentique et pittoresque, Lavardin saura vous émerveiller !Les hauteurs qui couronnent le village offrent des vues plongeantes à couper le souffle, elles vous invitent à contempler les maisons aux toits de tuiles rouges et les ruelles sinueuses, dans une nature préservée.Bref, Lavardin regorge de trésors dont il faut prendre le temps de les découvrir. N'hésitez pas à revenir et pourquoi pas dans le cadre du parcours "Le Vendômois à travers les lieux et les époques" proposé par Loir Découvertes ? Une halte prolongée à Lavardin, avec le déjeuner dans un lieu idyllique, vous permettra de profiter pleinement de tous les attraits du village !
< 1 min
À vélo
35 m
 © Loir Découvertes

L'église Saint-Genest

L’église Saint-Genest de Lavardin est un édifice datant probablement du XIe siècle (1040). Sa construction s’est étalée sur deux siècles (jusqu’à la période gothique).Extérieurement, le bâtiment présente de belles proportions et quelques sculptures visibles sur le contour du chœur. L’édifice se compose d’un clocher-porche et d’une nef à bas-côtés communiquant directement avec le chœur en abside semi-circulaire.L’intérieur de cette église Saint-Genest est stupéfiant de beauté et de richesse. Les peintures murales offrent une véritable profusion et une qualité de réalisation exceptionnelle, aussi bien dans la nef que dans le chœur. Celles-ci font de l’église un des joyaux du Loir-et-Cher.Datées entre le XIIe et le XIVe siècle, découvertes en 1913 et restaurées récemment, ces peintures murales, peintes à fresque, représentent notamment un magnifique Christ entre les quatre symboles évangélistes, les scènes du Jugement dernier ou encore les scènes de la Passion (à lire de droite à gauche).Enfin, l’édifice de Lavardin dispose d’un mobilier du XVIIe et XVIIIe siècle, protégé au titre des Monuments Historiques. De ce mobilier, quelques statues, dont celle d’une Vierge à l’Enfant en bois sculpté et peint, la chaire à prêcher XVIIIe siècle ou encore les retables latéraux, également XVIIIe méritent une attention particulière.
1 min
À vélo
194 m
 © Joël Damase

Le château de Lavardin

Surplombant majestueusement le village, les vestiges du château médiéval s’élèvent au-dessus de la vallée sinueuse du Loir. Perché sur un promontoire rocheux, il devient une véritable forteresse stratégique face aux invasions normandes (sur la ligne des points fortifiés au même titre que Trôo, Montoire, Vendôme, Fréteval...établit par le roi Charles-le-Chauve).D'une tour en bois édifiée (fin du Xe siècle - début XIIe) sur une motte par les premiers seigneurs de Lavardin, le château se transforme peu à peu en véritable forteresse sous l'action du comte de Vendôme qui en devient le propriétaire à la fin du XIIe siècle. Ainsi, le donjon rectangulaire en pierre (fin XIème) haut de 26 mètres, dominant le Loir de plus de 40 mètres, est construit et pour assurer sa défense, trois enceintes sont élevées autour du donjon, à la fin du XIIe siècle. Grâce au renforcement de son système défensif, le siège du château par Richard COEUR DE LION en 1188, pour récupérer les terres du comté détenues par Philippe AUGUSTE, est un échec. Au fil des siècles (XII-XVe siècles), galeries souterraines, cellier, cuisine troglodytique, four à pain, chapelle castrale, logis, cuisines sont ajoutés ou modernisés pour rendre la forteresse plus confortable. Le donjon est d'ailleurs reconstruit par Louis 1er, comte de Vendôme au XIIIe siècle.Le XVIe siècle marque un tournant pour Lavardin. En 1590, le destin de Lavardin est en effet bouleversé par le démantèlement de son château. Après un siège de 3 semaines ordonné par le roi Henri IV, les pierres du château sont utilisées pour ériger les habitations du village, marquant ainsi la transition vers une nouvelle époque. Au XIXe siècle, Napoléon III envisage de donner une seconde vie au château grâce au talent d’Eugène Viollet le Duc, mais il finit par préférer le château de Pierrefonds dans l’Oise, plus proche de la capitale. Aujourd’hui encore de beaux vestiges témoignent de la grandeur passée du site qui se fragilise chaque année un peu plus. La commune de Lavardin ne souhaite pas voir son joyau patrimonial et historique disparaître. Des travaux sur la passerelle en bois pour accéder au château sont programmés cette année, travaux préalables nécessaires avant une intervention d'ampleur sur les vestiges du château en 2025 (d'où la fermeture au public du lieu). Si vous souhaitez soutenir ces travaux de sauvegarde, vous pouvez faire un don en cliquant sur le lien suivant :
 © Vendôme Tourisme

La maison Renaissance Tissard

C'est la Maison du valet de fourrière de François Ier. Elle date du XVIe siècle, elle est ornée sur sa façade d'une très gracieuse tourelle en encorbellement. Deux superbes lucarnes de pierre à croisillons et hauts frontons sculptés ponctuent la haute toiture de tuiles brunes. Elle est précédée, sur sa gauche, d'un pittoresque logis à colombages et porte cochère à deux vantaux cloutés. La tourelle semble bien avoir tenu le rôle d'oratoire. Celle-ci est de plan carré avec une voute à caissons sculptés où sont gravés ces mots : "DIEU, FOY, LOY, ROY et CHARITE". La façade, côté cour, présente une gracieuse loggia à colonnettes, soutenue par deux grands arcs en plein cintre. Au-dessus de ces arcs, ont été sculptés des "gâteaux de miel" en forme de pain rond ou pain piqué. Les seigneurs de Pins et Turnay (commune de Villavard) avaient adopté pour emblème un pain piqué. Il est fort possible qu'ils aient possédé cette maison à Lavardin. A l'intérieur, du logis, on trouve des murs ornés de peintures dites "en arabesques".Propriété privée.
9 min
À vélo
2.1 km
 © Loir Découvertes

Point de vue sur la vallée du Loir

Faites une petite pause sur les bancs et admirez le panorama.D'ici on peut même voir le clocher de la collégiale Saint-Martin de Trôo !
1 min
À vélo
316 m
 © Vendôme Tourisme

Eglise Notre-Dame de Villavard

Construite au XIe siècle, l'église primitive fut remaniée à différentes époques, ainsi qu'en témoigne la dernière transformation datant de 1901 avec la façade et le clocher actuels. Ornée d'une fresque médiévale sur le mur sud du chœur, son principal attrait reste la Vierge Noire représentée par une statue en bois du début du XIIe siècle, et inspirée de Notre Dame de Sous-Terre de Chartres. L'église actuelle aurait été édifiée à la suite d'un vœu fait à Notre Dame de Chartres par un seigneur de Lavardin, le chevalier Aymeric Gaymard, miraculeusement sauvé d'une noyade dans le Loir, lors d'un combat. Très vénérée jusqu'à la Révolution, et à demi détruite en 1793, cette statue fut cachée dans une cave à la Cochetière pendant 40 ans, puis fut rendue au culte en 1844 et restaurée peu après.
7 min
À vélo
1.5 km
 © Loir Découvertes

Tunnel de Saint-Rimay

Lors de votre périple à bord du Train Touristique de la Vallée du Loir, vous avez traversé le tunnel de Saint-Rimay avant d'atteindre la Gare Historique de Montoire-sur-le-Loir. Ces deux sites sont intimement liés car si la gare de Montoire a été choisie pour lieu de rendez-vous entre Adolf Hitler, Philippe Pétain et Pierre Laval les 22 et 24 octobre 1940 scellant de la France dans la collaboration avec l'Allemagne nazie, c'est certes pour sa situation géographique à l'écart de la ville, qui plus est paisible et à proximité de la ligne Paris-Bordeaux-Hendaye (Hitler revenant de cette même ville pour rencontrer le général Franco) mais aussi parce que le tunnel ferroviaire de Saint-Rimay, long de 550 m, pouvait abriter le train d'Hitler en cas d'attaque aérienne. Plus tard,  en 1942, ce tunnel aura un rôle quand Saint-Rimay sera choisi comme quartier général d’Hitler pour diriger, au plus près et en toute sécurité, les opérations militaires sur le front de l’Atlantique, en cas de débarquement. Fin 1942 ou début 1943, le tunnel est fortifié par l’organisation TODT (groupe de génie civil et militaire du Troisième Reich) avec l’installation de portes blindées (encore visibles),de deux blockhaus (toujours en place) à l’entrée Nord et de bunkers à proximité et de plusieurs batteries antiaériennes disséminées dans les alentours, sur les hauteurs de Saint-Rimay. Un train bureau aménagé, pourvu de moyens de transmissions, y séjourna de longs mois ainsi qu’une petite garnison. Pendant quatorze mois, les troupes allemandes occupèrent les lieux et firent édifier différentes installations (centrale électrique, central téléphonique en liaison directe avec Berlin, stands de DCA, abris, puits, citernes, murs pare-éclats abritant des baraques), par de nombreux ouvriers volontaires, prisonniers de guerre ou requis, français ou étrangers, sous le contrôle de l’organisation TODT. Le chantier prit fin en août 1943 mais le débarquement sur la côte Atlantique n’ayant jamais eu lieu, Saint Rimay et le W3 (nom de code du quartier général) sont finalement abandonnés.En poursuivant le parcours, vous allez découvrir la station de pompage, des abris pour munitions et le central téléphonique.ATTENTION : l'entrée dans le tunnel et dans les sites du Quartier Général Allemand est strictement interdite.Si vous souhaitez avoir une visite exhaustive du quartier général allemand et pénétrer à l'intérieur des lieux de l'ancien quartier Général Allemand, l'association Hist'Orius organise une randonnée pédestre régulièrement. Rendez-vous sur historius-montoire.fr
24 min
À vélo
4.1 km
 © Loir Découvertes

W3 de Saint-Rimay, abris de stockage des munitions

2 min
À vélo
490 m
 © Elodie Pleuvry - Vendôme Tourisme

W3 de Saint-Rimay, central téléphonique

Le Central téléphonique (42×12,6 m), PC de transmission raccordé au Mans, à Orléans et à Tours et relié à Berlin.
11 min
À vélo
2.6 km

Vous êtes arrivés !

Loir Découvertes vous remercie et espère vous retrouver sur nos autres parcours très prochainement !Bon retour et à bientôt !
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Parcours multimodal : la vallée du Loir en train, à pied et à vélo
De
54.5
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Prix

De
54.5
à
59.5€
/pers.

Ce prix comprend

59.50€/pers TTC ou 54.50€/pers TTC pour les groupes constitués à partir de 4 personnes.

  • Le système de guidage et les explications sur chacune des 32 étapes/points d'intérêts (pour le parcours pédestre dans Trôo et pour le parcours vélo) ;
  • La location du vélo à assistance électrique et ses équipements (casque + antivol + gilet jaune) ;
  • Le transport au point de retour des éventuels achats souvenirs réalisés à la boutique de la Cave du Vigneron ;
  • La présence de Loir Découvertes aux étapes clés du parcours (au départ à la gare de Thoré-la-Rochette, à la gare de Trôo et pendant la visite, au point de départ du parcours vélo et à l'arrivée en gare de Thoré) et l'assistance sur toute la durée du parcours en cas de problème (casse, problème de frein, panne électrique).

En option

Ce prix ne comprend pas :
  • Le trajet en train touristique de la Vallée du Loir au départ de la gare de Thoré-la-Rochette, jusqu'à Trôo au tarif spécial de 13,50€/pers (à réserver et à régler auprès du train touristique de la vallée du Loir) ;
  • Le déjeuner à la Cave du Vigneron à Trôo au tarif spécial de 12€/pers (formule plat + dessert + une boisson au choix, offerte par l'association Au Cœur de Trôo) à réserver et à régler sur place jour-j;
  • Les dépenses à caractère personnel ;
  • Les visites de sites touristiques éventuelles (grotte pétrifiante, cave Yuccas...).