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Découvrir Trôo et Lavardin (au départ de Trôo)

Mode de déplacement
À vélo, À pied
Durée du voyage
Une journée
Difficulté
Facile
Trôo est le point de départ de ce parcours. Ce petit village niché sur les bords du Loir a du caractère (classé petite cité de caractère) ! Son passé médiéval a laissé des traces et les dizaines d'habitations troglodytiques réparties sur quatre étages à flanc de coteau lui donnent une dimension unique et pittoresque...

Avant d'arriver à Lavardin, autre village de caractère de la vallée du Loir (classé parmi les plus beaux villages de France), de belles demeures défileront sous vos yeux... A Lavardin, vous quitterez le vélo pour arpenter plus confortablement les rues et les ruelles de cette pépite de la vallée du Loir.

Au retour, vous côtoierez le Loir, à l'ombre du coteau boisé sur plusieurs kilomètres et vous découvrirez la charmante petite ville de Montoire-sur-le-Loir puis le château de Ranay et enfin l'église à fresques de Saint-Jacques-des-Guérets.
Les conseillers prêt à vous accompagner
Mario, votre conseiller Loir Découvertes s'occupe de tout, laissez-vous guider et réservez une expérience sur-mesure !
De
25
à
29€
/pers.

Programme complet

19 étapes

Bienvenue à Trôo !

Ce merveilleux village médiéval et troglodytique sur plusieurs niveaux à flanc de coteau se découvre à pied en raison de ses multiples ruelles escarpées. A votre retour, prenez le temps de le visiter !
14 min
À vélo
2.4 km

Château de Chalay

Si vous regardez sur votre gauche, un joli château se dessine dans le paysage, il s'agit du château de Chalay.Ce château n'est pas une propriété banale. La façade du XVIIIe siècle de ce magnifique château est flanquée de deux tours dont la construction remonte au XIVe siècle. Le fronton et son horloge datent quant à eux du XIXe siècle. Dans la chapelle du XIXe siècle se trouve le tombeau du Général de Marescot, grand officier de l'Empire, premier inspecteur général du Génie, directeur des fortifications, et pair de France. Le domaine compte également un site troglodytique.
14 min
À vélo
2.4 km
 © Arboretum de la Fosse

L'Arboretum de La Fosse

Vous voici devant Le Parc de La Fosse, l'un des plus anciens arboretums de France. Des milliers d'arbres et arbustes du monde entier y ont été plantés depuis la fin du XVIIIe siècle autour des bâtiments puis selon le dessin paysager réalisé par son propriétaire, Alexandre-Sébastien Gérard, sur les 25 ha d'un coteau de la vallée du Loir.Les innombrables découvertes botaniques des 3 derniers siècles ainsi que la persévérance de 8 générations de la même famille ont permis un entretien et un enrichissement constant.De nombreuses allées et clairières soigneusement aménagées sont bordées de plantes dont l'intérêt scientifique se double d'un attrait esthétique. Certaines floraisons comme celles des Magnolia, des Cornus, des Rhododendron, sont spectaculaires au printemps, tandis qu'à l'automne les couleurs des Parrotia persica, des Nyssa sylvatica, des Carya ovata, accompagnent celles des Cyclamens de Naples en sous-bois.Parmi les arbres les plus remarquables de La Fosse, citons : Cedrus libani (1810), Pinus laricio (1820), Juniperus drupacea (1880), Taxus baccata fastigiata (1825), Davidia involucrata (1905), Quercus dentata, Cedrus brevifolia... On admirera également les magnifiques écorces des Acer griseum et Hersii, des Prunus serrula et Maackii, des Betula costata et albo-sinensis septentrionalis, des Arbutus Andrachne et Menziesii.Contre les bâtiments, se plaisent les Lagerstroemia indica, les Ceanothus, les Actinidia sinensis et kolomikta. Au pied des murs ensoleillés se succèdent Crinum Powelli, Amaryllis Belladona, Romneya Coulteri et Nerine Bowdeni. Le parc de La Fosse, comme d'autres arboretums, joue un triple rôle de conservation, d'expérimentation et d'observation. A la croisée des chemins de la Science, de l'Art et de l'Histoire, il a reçu en 1978 la protection des Monuments Historiques.L’arboretum est ouvert aux groupes d’un minimum de 10 visiteurs payants, sur rendez-vous.Le droit d’entrée est de 14 € par personne.Plus d'informations sur www.arboretumdelafosse.comSource : Arboretum de La Fosse.Crédits photos : Arboretum de La Fosse.
14 min
À vélo
2.4 km

Château de Fargot

Son origine remonte au 13e siècle. Il ne garde de cette période qu’une porterie médiévale, percée sur la cour d’une large ouverture fermée par une triple archivolte ogivale et du côté de l’arrivée d’une double baie plus moderne (XVIIIe). Des deux côtés fenêtre carrée et grillée au 1er étage. L’habitation appuyée au rocher était défendue par des murailles et par un ruisseau coulant au-dessous. Le reste des bâtiments étant refaits à l’époque moderne.Ancien rendez-vous de chasse des comtes et ducs de Vendôme, il semblerait, selon une tradition rappelée par Rochambeau - héros de la guerre d'Indépendance des Etats-Unis d'Amérique, ayant son château à Thoré-la-Rochette (visible dans le cadre du parcours nature, culture et art de vivre au départ de Vendôme) , que Geoffroy Freslon (56ème évêque du Mans) y serait né en 1620 et que François 1er y aurait chassé. L’ancien manoir de Fargot du 16e est entouré d’un parc anglais de grande dimension. Le château se compose de plusieurs chambres, salles, cabinets, d'une grande cour, d'une écurie, d'un étable, de pressoirs, d'un pavillon et d'une chapelle. Joachim Levasseur, propriétaire des lieux en 1556 s’était fait protestant lui permettant de jouir des bonnes grâces de Jeanne d’Albret qui le nomma, en 1563, gouverneur du Vendômois. Il fut tué au massacre de la St Barthélémy le 24 août 1572. Son fils Jacques le remplace et est chargé de l’exécution de l'Édit de Nantes en Bretagne mais à cause de sa religion, il ne peut conserver le poste de substitut du procureur général du Vendômois.Cette demeure est une propriété privée, merci de la respecter.
55 min
À vélo
8.9 km
 © Corinne Gontier - Vendôme Tourisme

Lavardin et son pont gothique

Bienvenue à Lavardin ! Depuis le bas du village avec son pont gothique et sa vue imprenable sur le paysage environnant, en passant par ses rues qui abritent un élégant mélange de maisons troglodytiques, de demeures gothiques et de trésors de la Renaissance, au sentier de la « Rotte aux biques » qui s'étale comme un ruban à flanc de coteau pour vous offrir une vue panoramique sur le village et la vallée du Loir, Lavardin saura vous émerveiller !Les hauteurs qui couronnent le village offrent des vues plongeantes à couper le souffle, elles vous invitent à contempler les maisons aux toits de tuiles rouges et les ruelles sinueuses, dans une nature préservée.Bref, Lavardin regorge de trésors dont il faut prendre le temps de les découvrir. D'ici, admirez la vue panoramique sur le pont gothique avec en arrière-plan le village de Lavardin et sa forteresse médiévale !Le pont gothique :Le pont de Lavardin a été construit à la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe siècle. Long de 56 mètres, il repose sur huit arches dont cinq ont conservé leur forme en tiers-point, les trois autres plus modernes étant détruites en 1870 par l'armée et reconstruites en plein cintre.En amont, le pont est équipé d'avant becs qui datent vraisemblablement du XVe siècle et fendent le courant et diminuent sa poussée.Comme beaucoup de ponts de cette importance il devait être pourvu d'un poste de péage refuge, il devait se trouver au milieu du pont sur l'arche batelière disparue aujourd'hui. Crédit photo : Vendôme Tourisme
1 min
À vélo
256 m

Déposez vos vélos...

A côté du "Fournil", attachez vos vélos aux appuis vélos. Pensez à mettre l'antivol pour éviter de vous les faire voler. Si vous effectuez la boucle le matin, n'hésitez pas à vous rendre dans la boutique du Fournil pour ramener un petit souvenir de Lavardin !
14 min
À pied
1.2 km
 © Vendôme Tourisme

Maison Tissard

C'est la Maison du valet de fourrière de François Ier. Elle date du XVIe siècle, elle est ornée sur sa façade d'une très gracieuse tourelle en encorbellement.Deux superbes lucarnes de pierre à croisillons et hauts frontons sculptés ponctuent la haute toiture de tuiles brunes. Elle est précédée, sur sa gauche, d'un pittoresque logis à colombages et porte cochère à deux vantaux cloutés.La tourelle semble bien avoir tenu le rôle d'oratoire. Celle-ci est de plan carré avec une voute à caissons sculptés où sont gravés ces mots : "DIEU, FOY, LOY, ROY et CHARITE".La façade, côté cour, présente une gracieuse loggia à colonnettes, soutenue par deux grands arcs en plein cintre. Au-dessus de ces arcs, ont été sculptés des "gâteaux de miel" en forme de pain rond ou pain piqué. Les seigneurs de Pins et Turnay (commune de Villavard) avaient adopté pour emblème un pain piqué. Il est fort possible qu'ils aient possédé cette maison à Lavardin.A l'intérieur, du logis, on trouve des murs ornés de peintures dites "en arabesques".C'est une propriété privée. Crédit photo : Vendôme Tourisme
 © Loir Découvertes

Panorama sur la vallée du Loir

Le plaine calcaire vous offre un panorama à couper le souffle sur le château de Lavardin et la vallée du Loir. Une faune et une flore exceptionnelles se sont développées ici. Si vous souhaitez en savoir plus à ce sujet, profitez du parcours "100%nature" proposé par Loir Découvertes.Merci de respecter la nature !
2 min
À vélo
505 m
 © Joël Damase

Le château de Lavardin

Surplombant majestueusement le village, les vestiges du château médiéval s’élèvent au-dessus de la vallée sinueuse du Loir. Perché sur un promontoire rocheux, il devient une véritable forteresse stratégique face aux invasions normandes (sur la ligne des points fortifiés au même titre que Trôo, Montoire, Vendôme, Fréteval...établit par le roi Charles-le-Chauve).D'une tour en bois édifiée (fin du Xe siècle - début XIIe) sur une motte par les premiers seigneurs de Lavardin, le château se transforme peu à peu en véritable forteresse sous l'action du comte de Vendôme qui en devient le propriétaire à la fin du XIIe siècle. Ainsi, le donjon rectangulaire en pierre (fin XIe) haut de 26 mètres, dominant le Loir de plus de 40 mètres, est construit et pour assurer sa défense, trois enceintes sont élevées autour du donjon, à la fin du XIIe siècle. Grâce au renforcement de son système défensif, le siège du château par Richard COEUR DE LION en 1188, pour récupérer les terres du comté détenues par Philippe AUGUSTE, est un échec. Au fil des siècles (XII-XVe siècles), galeries souterraines, cellier, cuisine troglodytique, four à pain, chapelle castrale, logis, cuisines sont ajoutés ou modernisés pour rendre la forteresse plus confortable. Le donjon est d'ailleurs reconstruit par Louis 1er, comte de Vendôme au XIIIe siècle.Le XVIe siècle marque un tournant pour Lavardin. En 1590, le destin de Lavardin est en effet bouleversé par le démantèlement de son château. Après un siège de 3 semaines ordonné par le roi Henri IV, les pierres du château sont utilisées pour ériger les habitations du village, marquant ainsi la transition vers une nouvelle époque. Au XIXe siècle, Napoléon III envisage de donner une seconde vie au château grâce au talent d’Eugène Viollet le Duc, mais il finit par préférer le château de Pierrefonds dans l’Oise, plus proche de la capitale. Aujourd’hui encore de beaux vestiges témoignent de la grandeur passée du site qui se fragilise chaque année un peu plus. La commune de Lavardin ne souhaite pas voir son joyau patrimonial et historique disparaître. Des travaux sur la passerelle en bois pour accéder au château sont programmés cette année, travaux préalables nécessaires avant une intervention d'ampleur sur les vestiges du château en 2025 (d'où la fermeture au public du lieu).Crédit photo : Joël Damase
2 min
À vélo
381 m
 © MP Média - Studio Mir

L'Eglise Saint-Genest

L’église Saint-Genest de Lavardin est un édifice datant probablement du XIe siècle (1040). Sa construction s’est étalée sur deux siècles (jusqu’à la période gothique).Extérieurement, le bâtiment présente de belles proportions et quelques sculptures visibles sur le contour du chœur. L’édifice se compose d’un clocher-porche et d’une nef à bas-côtés communiquant directement avec le chœur en abside semi-circulaire.L’intérieur de cette église Saint-Genest est stupéfiant de beauté et de richesse. Les peintures murales offrent une véritable profusion et une qualité de réalisation exceptionnelle, aussi bien dans la nef que dans le chœur. Celles-ci font de l’église un des joyaux du Loir-et-Cher.Datées entre le XIIe et le XIVe siècle, découvertes en 1913 et restaurées récemment, ces peintures murales, peintes à fresque, représentent notamment un magnifique Christ entre les quatre symboles évangélistes, les scènes du Jugement dernier ou encore les scènes de la Passion (à lire de droite à gauche).Enfin, l’édifice de Lavardin dispose d’un mobilier du XVIIe et XVIIIe siècle, protégé au titre des Monuments Historiques. De ce mobilier, quelques statues, dont celle d’une Vierge à l’Enfant en bois sculpté et peint, la chaire à prêcher XVIIIe siècle ou encore les retables latéraux, également XVIIIe méritent une attention particulière.Crédit photo : MP Média - Studio Mir
1 min
À vélo
241 m

Prieuré Saint-Martin

En passant à vélo, tournez la tête à droite pour découvrir à travers la grille, l'ancien Prieuré Saint-Martin. Ce prieuré fondé entre 1037 et 1047 par Salomon 1er, premier seigneur authentique de Lavardin, qui était préposé à la garde du château et chargé de veiller sur la forêt de Gastines.Portant à l'origine le nom de Saint-Gildéric, en hommage à un ascète écossais (VIIe siècle), fixé de l'autre côté de la Manche, autrefois vénéré dans l'Orne et le Vendômois, il fut rattaché par la suite au monastère de Marmoutier et a pris la dénomination de Prieuré Saint-Martin. Vendu comme bien national en 1791, il a, pendant un temps, abrité la famille de l'écrivain Paul Claudel.Cette demeure est une propriété privée, merci de la respecter.
8 min
À vélo
1.9 km

Poursuivez à vélo

Merci de respecter les piétons.
3 min
À pied
205 m

Remontez sur le vélo !

2 min
À vélo
332 m
 © Musikenfête

Musikenfête - Musée spectacle des musiques traditionnelles

Sur votre droite, vous avez devant vous Musikenfête. Prolongement logique du Festival de Montoire, l’un des plus prestigieux festivals européens, le Musée Spectacle s’épanouit dans un bâtiment du XVe siècle magnifiquement rénové. Toute la collection a été acquise auprès des ensembles ayant participé aux différents festivals depuis 1973, ou offerte par de généreux donateurs, français et étrangers.Plus de 500 pièces sont mises en scène de façon féérique par André Bride et son équipe (Grande Galerie du Muséum d’Histoire Naturelle à Paris, Grand Parcours du Puy du Fou…) :une collection rassemblant près de 600 instruments du monde entier;un espace magique « La Nef Musicale », où les visiteurs sont invités à jouer sur 5 instruments surdimensionnés, créés par Robert Hébrard (musicien-luthier français);une fresque géante réalisée par Isa Kabini, artiste du peuple n’débélé d’Afrique du Sud. C’est la seule œuvre de ce peuple que l’on puisse voir hors de l’Afrique du Sudun steel band mécanisé d’une façon originale par Pierre Bastien (musicien français) et crée spécialement pour le musée;un « Grenier Planétaire » où les instruments sont classés par aires géographiques et où il est possible d’apprécier les musiques du monde avec casques et vidéos.Plus d'informations sur Vendôme Tourisme (www.vendome-tourisme.fr).Crédit photo : Vendôme Tourisme
< 1 min
À vélo
51 m
 © Mairie de Montoire

Cloître des Augustins

De retour de captivité, Louis de Bourbon, comte de Vendôme, fit construire, en 1427.Les arcades sont surmontées de deux étages à pans de bois. Un vaste bâtiment renfermait au rez-de-chaussée le réfectoire. Au premier étage se trouvait les cellules des moines. Des peintures murales du XVe siècle, découvertes en 2004, représentant notamment saint Augustin enseignant à ses moines les oiseaux et les arbres fruitiers, subsistent encore.L'église se trouvait à l'emplacement de la rue actuelle.Le couvent des Augustins n’abritait plus que quatre moines à la veille de Révolution. Il fut vendu comme bien national et servit de gendarmerie, de caserne qui prit en 1890 le nom de Marescot.
19 min
À vélo
3.9 km
 © Loir Découvertes

Château de Montoire

Si la présence de l'homme est attestée à Montoire et dans la vallée du Loir depuis l'époque Préhistorique en raison de la présence de cavités creusées au flanc des coteaux qui bordent le Loir, ce n'est qu'à partir du Haut Moyen-Âge (IX-Xe siècles) que l'on voit apparaître les traces d'un point fortifié.Naissance et évolution d'une forteresseMontoire n'est pas l'unique point fortifié en vallée du Loir puisque le Roi-Charles-le-Chauve établit une ligne de points fortifiés pour empêcher les Normands installés à l'embouchure de la Loire de rejoindre ceux installés à l'embouchure de la Seine, qui s'étendait de la Chartre-sur-le-Loir (dans le Sarthe), jusqu'à Beaugency, en s'appuyant notamment sur Lavardin, Trôo, Vendôme et Fréteval.Au Xe siècle le point fortifié de Montoire est entouré d'une enceinte en bois (par Bouchard). Après l'an 1000, la vallée connait, comme le reste de la France, une véritable résurrection. Un donjon en pierres (dont les vestiges sont encore visibles) est alors construit par Hamelin de Langeais, seigneur de Montoire, à l'image des autres châteaux de la vallée du Loir. Le donjon sera rehaussé d'un niveau au XIIe siècle (passant de 2 à 3 niveaux).A cette période, le comté de Vendôme est dans une situation délicate puisqu'il est à la frontière entre le royaume de France et le royaume d'Angleterre qui ne cesse d'empiéter sur la France.Tout comme à Trôo, le château de Montoire dut subir le siège du roi d'Angleterre (Richard Coeur de Lion) en 1188 et passa successivement aux mains des français et des anglais avant de redevenir français en 1202 après la confiscation des biens de Jean Sans Terre.Après des travaux successifs, le château pris par les Ligueurs fut arasé et démantelé en 1594 sur les ordres du roi Henri IV après avoir canonné la forteresse de Vendôme et démantelé celles de Lavardin et Trôo. Après le XVIe siècle, le château tombe peu à peu en désuétude.Au pied du château, l’église Saint-Oustrille, du nom d’un évêque de Bourges, fut construite certainement vers la fin du XIIe siècle. Elle fut agrandie au XVe par l’ajout de deux chapelles latérales. A la période révolutionnaire, elle servit de fabrique de salpêtre, puis fut vendue comme bien national en 1794.
 © Loir Découvertes

Château de Ranay

La longue allée de platanes située devant vous mène à la belle grille ouvragée du parc qui s’ouvre sur deux bassins alimentés par le Merdreau. À cet emplacement, il devait y avoir un château fort qui appartenait depuis le XIIe siècle à la famille Lavardin.En 1593, la famille Preaulx devient propriétaire suite au mariage de Gilbert de Preaulx avec Charlotte de Lavardin. En 1690, la propriété passe à la famille Savary de Lancôme par le mariage de Louis-François Savary, marquis de Lancôme (paroisse de Vendæuvre en Berry), avec Louise Françoise de Preaulx.Par acte du 18 juin 1739, Michel-Louis de Vernage (1697-1773), régent de la faculté de médecine de Paris et médecin du Roi, fait l’acquisition du domaine et grâce à l’acte de vente nous savons que "le château et maison seigneuriale de Ranay, entouré de fossés avec pont-levis, par devant le dit château qui est composé de plusieurs bâtiments, cour et bassecour au-dedans de laquelle cour il y a une chapelle, une fuie à pigeons, etc...". Michel-Louis de Vernage décéda sans postérité et sa veuve, nous dit Saint-Venant, dépensa 300000 francs à réparer le château, mais était-ce Madame de Vernage qui démolit le château fort pour le remplacer par la vaste demeure de brique et pierre de style Louis XIII que nous contemplons aujourd’hui ?L'édifice est composé d’un corps de bâtiment central à deux niveaux, accosté de deux pavillons de trois travées à gauche et deux travées à droite. La modénature de cet ensemble fait penser à une construction en trois phases, les chaînages étant différents sur les trois bâtiments. 
15 min
À vélo
3.3 km
 © Manfred Heyde - Creative Commons : https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.en

Eglise Saint-Jacques-des-Guérets

L’église Saint-Jacques est un édifice très simple du XIIe siècle qui dépendait de l’abbaye Saint-Georges des Bois (dans le Maine-et-Loire). La façade ouest s’ouvre par un portail en tiers-point surmonté d’un glacis sur modillons, encadré de deux oculi (yeux de bœuf). La voûte lambrissée, refaite au XVIe siècle, présente les traces d’un décor peint.Les peintures murales, des XIIe et XIIIe s., ont été découvertes en 1890-1891. La variété des scènes, la richesse des coloris (palette de couleurs exceptionnelle avec l’emploi de lapis-lazuli) en font un des ensembles majeurs de la vallée du Loir. L’emploi du lapis-lazuli, seul ou associé à d’autres couleurs, a permis une palette exceptionnelle de bleu, d’émeraude, de vert et de violet mis en valeur par les ocres jaune et rouge.
2 min
À vélo
600 m

Vous êtes arrivés !

Loir Découvertes vous remercie d'avoir testé l'un de ses parcours et espère vous revoir bientôt !
Carte
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Découvrir Trôo et Lavardin (au départ de Trôo)
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Prix

De
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29€
/pers.

Ce prix comprend

29€ TTC/pers ou 25€ TTC/pers pour les groupes à partir de 4 personnes. 10€/pers pour les enfants de moins de 14 ans.
  • La location du vélo à assistance électrique et ses équipements de base (casque, antivol, gilet jaune, bombe anti-crevaison) pour 4h ;
  • Le parcours GPS et les points d'intérêts avec la tablette GPS fournie par Loir Découvertes ou avec l'application Loopi via votre propre smartphone ;
  • L'assistance de Loir Découvertes (panne électrique, problème de frein, casse).

En option

Ce prix ne comprend pas :
  • Les dépenses à caractère personnel.